Bien et toi ? #1

Parce qu’il ne faut pas que je me retienne d’écrire des trucs quand ça ne suscite pas l’envie de pondre 800 mots d’affilée dessus.


Tout de suite j’écoute Teens Of Denial par Car Seat Headrest. Je ne connaissais pas et j’ai été bien pris par ce pop-rock presque aussi sucré qu’un Fahion Nugget de Cake, parfois aussi rétro-gras qu’un Collector de Disq, ils arrivent à planquer des surprises çà et là, du contemplatif parfois, c’est construit, bien senti, même leur ballade de 11 minutes en fin d’album ne fait pas peur. Si l’arrivée du printemps vous donne envie d’un peu de légèreté sans renier vos bases bourrines, je recommande.

https://carseatheadrest.bandcamp.com/album/teens-of-denial


Sur mon bureau est posé un Mac Mini que j’ai récupéré dans une poubelle. On déménage à mon taf et dans la tornade de tri qui ravage tous les ateliers et les bureaux, lui : un vieux machin de 2005, c’est même pas du Intel dedans, j’ai pas retrouvé le câble d’alim qui allait avec donc je ne sais même pas s’il marche non plus. Je savais tout ça en le regardant et pourtant j’ai eu envie de le prendre, parce qu’il est beau. S’il ne fonctionne pas je ne saurai pas quoi en faire. Et s’il fonctionne je ne saurai pas quoi en faire non plus : trop à la ramasse pour un serveur web, pareil pour un cloud perso, même en y collant un Linux encore maintenu à jour pour du PowerPC. Mais j’ai envie qu’il marche et me serve, de remplacer son OS et d’en faire un outil de cool-kid. Si vous avez des idées ou au pire des exemples de customisation façon presse-papier de riche, je prends.


J’ai rempoté mes plantes ce week-end et c’était trop bien de laisser envahir mon salon, de foutre de la terre partout malgré les précautions matérialisées en une bâche improvisée avec des sacs poubelle déchirés et scotchés sur ma table basse, de gratouiller délicatement des racines de mes potos végétales qui ont bien du mérite dans mon coin sombre de rez-de-chaussée. J’ai continué dans cette thématique en leur attribuant leurs petits noms, pas tellement sous forme de prénoms ou de surnoms, mais de leurs dénominations latines soigneusement écrites sur des étiquettes pointues faites à la main sur un beau papier offset couleur terracotta, plastifiées au scotch, parce que c’est trop mignon « Pilea Peperomioides » pour être réduit à un prénom tout bête non ?


Bonus : ce vieux mème que j’ai découvert ce week-end aussi.

affiche « how to turn your landlord into a tent in 4 easy steps » qui à la façon d'une notice de montage de meuble nous apprend à séparer les tibias et la peau d'un vieux riche blanc pour en faire une tente canadienne. « 1 capture your landlord, 2 remove and dry parts, 3 construct the frame, 4 (le texte est coupé)

Et vous ça va ?